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Le bambou, ça se mange aussi !

Quiconque a déjà mangé dans un restaurant chinois connaît les pousses de bambou, lesquelles ne sont pas réservées aux pandas. Dans un premier temps, on les récolte jeunes, puis on les tranche de diverses manières, aussi fines que possibles. La variété que l'on trouve en conserves dans toutes les bonnes épiceries asiatiques consiste en de fines lamelles précuites d'un millimètre d'épaisseur, qui s'intègrent parfaitement à toute préparation de légumes, de viande ou de poisson.

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Des légumes abondants, souvent cuits à la vapeur et garnissant des préparations très pauvres en graisses, voilà qui confère à la cuisine traditionnelle chinoise un caractère éminemment diététique. Ce qui explique amplement pourquoi les Chinois ont longtemps été préservés de l'épidémie de l'obésité, et ce, jusqu'à la récente apparition, là-bas aussi, du phénomène "fast-food".

Par parenthèse, on associe souvent la propension de certains enfants à devenir obèses avec leur répugnance pour les légumes, aliments fort peu caloriques à la base. Cela dit, comment s'étonner du peu d'appétence des enfants pour les assiettes de légumes quand on voit la pauvreté de certaines préparations, comme illustré par les images qui suivent ? Il suffirait pourtant d'ajouter un peu plus de couleur et de variété dans tout ça. Et c'est là qu'on se dit que des pousses de bambou auraient pu utilement agrémenter ces assiettes bien tristounettes, pour le plus grand plaisir visuel et gustatif des enfants !

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Lecture utile :

Avec leur consistance croquante et leur fine saveur d’artichaut ou de noisette, les pousses de bambou fraîches sont un mets délicat. Bourrées de minéraux, faciles à digérer, elles sont particulièrement recommandées dans l’alimentation de l’enfant et des personnes fragiles.

Toutes les espèces de bambou, ou Phyllostachys, sont comestibles, à condition de les faire cuire pour éliminer un composé légèrement toxique présent dans le bambou cru. Récoltées très jeunes, lorsqu’elles mesurent 10 à 15 cm de haut, ce sont essentiellement les pousses de bambou, encore appelées turions, qui sont utilisées dans la cuisine traditionnelle asiatique.

Si toutes les pousses de bambous sont comestibles, celles de l’espèce Phyllostachys edulis heterocycla sont particulièrement appréciées pour leur consistance et pour leur saveur. D’autres parties du bambou sont elles aussi propres à la consommation : il s’agit du cœur du bambou et aussi des feuilles qui permettent de confectionner des boissons fermentées.

Les pousses de bambou sont riches en fibres alimentaires, en acides aminés, en vitamines A, B1, B2 et C, en silicium et en calcium.  Elles contiennent également du phosphore et du potassium. Peu caloriques, les pousses de bambou apportent 5,2 g de glucides, 2,6 g de protéines et 0,3 g de lipides pour 100 grammes.

En Asie, les pousses de bambou sont achetées fraîches.

On les lave, on retire les premières feuilles extérieures et on les fait cuire longuement à l’eau bouillante, additionnée de son de riz pour préserver leur blancheur.

Après avoir reposé une nuit dans leur eau de cuisson, les pousses de bambou doivent subir un dernier épluchage, puis sont détaillées en lamelles ou en dés.

Elles sont alors prêtes à être consommées telles quelles, en salade, ou à être incorporées dans un plat : dans une soupe, un sauté de porc, de bœuf ou de poulet, ou encore dans une sauce.

Source : http bambou.confort-domicile.com

 

 

 

 
         
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