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Une histoire (presque) sans paroles

Ce pourrait effectivement être une histoire sans paroles, mais le hasard en a voulu autrement. Moi qui ne regarde la télévision (française) qu'avec parcimonie, en tout cas cette chaîne attrape-tout, pour ne pas dire un tantinet vulgaire qu'est TF1, voilà que, par le plus grand des hasards, j'y découvre, un jour, un semi-reportage, semi programme de ce qu'on appelle désormais "télé-réalité", et baptisé "Opération Tambacounda". Le principe consiste à aider des jeunes en difficulté sociale à se réhabiliter physiquement et moralement via la réalisation d'une bonne action. Pour la plupart voire la totalité d'entre eux, la vie n'était plus faite que d'échec scolaire et professionnel, d'environnement familial en décomposition, de fugues, de démêlés judiciaires, etc. Sur ces entrefaîtes intervenait un bon Samaritain dénommé "Pascal le grand frère", qui allait s'employer à les remettre dans le droit chemin moyennant un engagement physique dépaysant, dans le cadre d'une mission utilitaire auprès de populations de pays lointains, d'où le titre "Mission Tambacounda".

Lors du programme qui nous importe, l'opération allait consister à emmener un groupe de jeunes Français au Gabon, dans un village situé en pleine brousse, près d'un fleuve que je pense être l'Ogooué. Il se trouve que le village en question avait cruellement besoin d'une école pour ses petits ressortissants. Et voilà comment, moi qui ne regardais quasiment jamais la chaîne TF1, je me suis pris au jeu et ai décidé de suivre le programme (hebdomadaire) de A à Z, voire d'en enregistrer la quasi-totalité des émissions, après en avoir tout de même raté le premier tiers.

Lorsque je prends le train en marche, l'équipe est à pied d'oeuvre dans ce village gabonais. Il y a eu pas mal de pleurs et de grincements de dents parmi les jeunes Français, mais au final, à force de pédagogie, mais aussi de "coups de gueule", Pascal, le grand frère, a réussi à mener le projet à son terme : la livraison aux habitants du village d'une école toute neuve.

Petit rappel : quelques paragraphes plus haut, vous avez dû apercevoir cette image d'une "école" photographiée quelque part au Congo. Entre nous, les petits écoliers africains méritent bien mieux que ça !

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Par parenthèse, le Gabon est un gros producteur de bois. Seulement voilà : il ne suffit pas d'avoir de grands arbres à portée de main ; il faut d'abord disposer de l'outillage adéquat pour débiter tout ça en planches bien rectilignes puis assembler le tout.

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D'aucuns nous feront observer que s'il fallait mobiliser tout le bois disponible en Afrique pour construire toutes les écoles nécessaires et loger correctement toute la population du continent, ce dernier comptant un bon milliard d'habitants, nos forêts primaires suffiraient à peine à satisfaire tous les besoins. Et c'est bien pour cela qu'il faut passer à l'étape suivante, celle de la multiplication des pépinières, dont on sait qu'elles ne seront exploitables qu'une cinquantaine d'années plus tard, quand les arbres seront devenus adultes.

Mais au fait, n'y aurait-il pas une alternative sérieuse au bois, à l'instar de ce que nous a présenté certain reportage effectué dans la Russie de Nicolas II ?

 

Nota Bene : à propos du titre "Baumschule", le jeu de mots porte sur 'Baum' ([baoum] : 'arbre' en allemand et 'Schule' [choule]: 'école', autrement dit, littéralement : "l'école des arbres", en bon français : pépinière : l'endroit où l'on élève des arbres.

 

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