'Watah' est la version pidgin english de l'anglais "water" : l'eau. Il se trouve que la Terre regorge d'eau, y compris sous les plus grands déserts, comme ci-dessous, en Libye, avec le projet pharaonique imaginé par Mouammar El Kadhafi et baptisé GMR : Great Man-made River, projet qui n'envisageait rien de moins que de faire refleurir le désert libyen à partir d'une immense réserve d'eau fossile. Il semble que certaines installations de cette "grande rivière" aient été endommagées à coups de missiles par la coalition des barbares criminels qui ont méthodiquement détruit le pays de Kadhafi au printemps 2011, le tout sous le prétexte fallacieux de "protéger la population de Benghazi" ! Mais il faut croire qu'il y a une justice immanente en ce bas monde ; il suffit, pour s'en convaincre, de voir le marché aux esclaves et l'immense cimetière que la Méditerranée est devenue, avec cette autoroute du trafic de chair humaine menant à Lampedusa, en Italie, inondant l'Europe d'immigrants clandestins, et comme, décidément, le crime ne paie pas, voilà que les puissances barbares ont dû fermer tous leurs consulats et ambassades en Libye, y compris à... Benghazi !
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COP21 à Paris, entre la dernière semaine de novembre et la deuxième de décembre 2015 : un de ces grand barnums politico-médiatiques pétris de bons sentiments auxquels on nous a habitués depuis quelques décennies. Bien évidemment, les idéologues de la défense du climat étaient de sortie, avec leurs inévitables slogans du type : "dernière chance pour la planète !", ou encore : "l'Humanité est au bord du chaos !". Et c'est là qu'on apprend qu'en Chine, notamment à Pékin, c'est l'alerte rouge pour cause de 'smog', avec arrêt total des usines pollluantes et circulation automobile alternée. Et moi de me demander ce qu'il y avait de plus important pour un Pékinois lambda : de l'air pur maintenant, ou une température globale de la planète n'augmentant pas de 2 degrés dans... 80 ans ?
Je crois que si l'on interrogeait les Chinois, ils nous fourniraient à 99 % la même réponse. Seulement voilà : on n'était pas venu à Paris pour parler de la qualité de l'air, là, maintenant, à Pékin, mais de l'avenir de l'Humanité dans... 80 ans !
Question : qui, parmi ces illustres climatologues et ces grands militants écologistes, défenseurs de la planète, tellement actifs au sein et en marge de la COP21, se soucie du sort actuel des populations représentées ci-dessous ? En d'autres termes, qu'est-ce qui tue les enfants du Tiers-monde, aujourd'hui, à raison de dizaines de milliers par jour, l'élévation de la température ou les microbes et la malnutrition ?
Autre chose ? En Italie, le nombre de décès dus à la pollution de l'air avoisinerait les 85.000 par an. Quant à la Chine...
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